Intro : Le thème de la pollution atmosphérique est aujourd’hui omniprésent. De nombreux rapports ou études ont été récemment publiés sur différents aspects de la question. La majorité d’entre eux s’accorde à reconnaître une amélioration globale de la qualité de l’air en Ile-de-France. Alors, pourquoi l’opinion généralement dominante est-elle celle d’un constat de dégradation et d’une inquiétude de nos concitoyens ? Et comment réduire la pollution dans une ville tel que Paris ?

Comme toutes les grandes agglomérations mondiales l'atmosphère Parisienne est soumise à une pollution atmosphérique dont les origines sont très variées tel que le trafic routier, l’industrie, ou encore l’évaporation de solvants. La pollution a une conséquence directe sur notre vie quotidienne et une prise de conscience s’opère peu à peu sur les Parisiens. Certains grands axes majeurs, source de pollution, font l’objet de nombreux débats et recherches de solutions. 1) Suite à cette prise de conscience et à la loi sur l’air, Airparif est créé en 1979. Ses principales missions sont la surveillance continue de la qualité de l’air ainsi que l’évaluation de l’impact de mesure de réduction de pollution. Leur démarche se décompose en 3 étapes distinctes :
Le prélèvement de l’air, au niveau d’une tête de prélèvement d’une station de mesure, à l’aide d’une pompe. Il est ensuite acheminé par des tubes en téflon vers différents analyseurs. Il existe différents capteurs : Les capteurs d’ambiance, positionnés loin de toute source de pollution. Cela permet de mesurer la pollution à laquelle on ne peut échapper et à laquelle la population est soumise jour et nuit quelle que soit son activité au cours de la journée. Les capteurs situés sur le trottoir, près des voies de circulation, à deux ou 3mètres des pots d’échappement, permettent quand à eux d’évaluer le risque maximal d’exposition du public en situation de proximité du trafic routier.
L’analyse consiste à l’estimation de la concentration de