L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine et compte environ 1 milliard 100 millions d'habitants. C'est un pays jeune qui compte 560 millions de personnes de moins de 25 ans. En 2004, un Indien sur deux avait moins de 25 ans et 70% de la population habite à la campagne. Mais malgré des programmes de développement tel que la “révolution verte”, en 1960 (censé dynamiser l’agriculture et intensifier la production grâce à une bonne irrigation, l’amélioration des céréales), le pays connaît des problèmes économiques important, si bien que jusque dans les années 1970, c’est un pays sous-développé. Puis, à la fin des années 1980 elle s’ouvre au marché économique mondiale et ainsi, aux investissements étrangers. Mais malgré cela, l’Inde n’arrive qu’à une autosuffisance précaire à causes du climat (sécheresses...) et de l’augmentation de la population. Ces facteurs engendrent une sous-nutrition ou malnutrition selon les régions. La discrimination féminine y est pour beaucoup dans le retard du développement de ce pays. D’abord, le premier facteur est l’éducation. En moyenne 49,16% des femmes sont alphabétisées soit près de la moitié. Mais il reste certaines régions du Nord, de l’Ouest, de l’Est et du centre où l’alphabétisation est inférieure à la moyenne, comme en Uttar Pradesh où 4/5 des femmes sont analphabètes. Ces taux dépendent de l’économie des régions où ces filles naissent, car plus la région est riche (régions où l’agriculture est dynamique, à fort rendements), plus les parents ont de travail, plus ils peuvent mettre à l’école les enfants et moins ils ont besoin de la fille à la maison pour seconder la mère. De plus on préfère éduquer les petits garçons qui seront plus fort pour travailler plus tard. C’est pourquoi le maintient des filles dans le cycle primaire est indispensable pour qu’elles puissent avoir un métier plus tard, qu’elles sachent lire et écrire pour être indépendantes et pouvoir se débrouiller sans les hommes. Si les