Portrait mme vauquer (plan)
Trait de caractères :
On découvre en elle l'hypocrisie : « l'oil vitreux » -Coquetterie et vanité :
Vauquer a des faux cheveux (l.5-6).
Elle est « attifée » (l.5). Elle n'a pas eu le temps de bien placer sa perruque. -Laisser – aller
Elle marche en traînassant ses pantoufles -Embonpoint du personnage « les mains potelées », « sa personne dodue » « son corsage trop plein » = Balzac veut nous montrer que Vauquer s'engraisse sur ces pensionnaires : elle mène une vie sédentaire.
Comparaison avec des animaux :
« un nez à bec de perroquet » : elle est bavarde et répète mécaniquement les mêmes choses non intéressantes.
« un rat d'église » : cela évoque les lieux malpropres, un animal répugnant. Cela a donc une connotation négative et péjorative sur le décor où elle vit.
L'entourage
l.28 : « elle est bonne femme au fond » : la plupart de ces pensionnaires la plaignent alors qu'ils sont plus pauvres qu'elle.
C'est un personnage impitoyable car elle règne avec sa pension : elle est redoutée.
l.35-36 : « en entendant trottiner sa maîtresse, la grosse Sylvie, s'empressait de servir »
LE PERSONNAGE ET SON DÉCOR
Harmonie implicitement exprimée
1°) Utilisation de termes abstraits / concrets
Pour montrer le rapport entre le physique et le matériel, il utilise des mots concrets.
l.10 : « cette salle où suinte le malheur » (sens concret : 's'écoulait rapidement')
l.10 : « où s'est blotti la spéculation » (mélange de termes abstraits et concrets)
Liens explicites entre le personnage et le décor
1°) Phrase des lignes 20 à 22
Son jupon résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine et fait pressentir les pensionnaires.
Balzac donne une valeur exemplaire : c'est elle qui explique tout le milieu, elle est au centre de la pension. A travers elle, on comprend le milieu où vont évolué les personnages. C'est à travers elle que Balzac va lancer l'intrigue de son roman. Explication