Analyse de pratique
Demande :
L’analyse qui suit s’agit d’une pose d’une aiguille de Huber dans une chambre implantable percutanée dite « C.I.P », chez une femme de 49 ans.
Nous l’appellerons Madame M.
Cette dernière était hospitalisée en centre de lutte contre le cancer.

Information(s) :
Tout d’abord, avant d’effectuer un tel soin, quelques données sont à connaitre.
Dans un premier temps, savoir qu’une chambre implantable percutanée ou « C.I.P », est un cathéter central sans émergence cutanée, permettant un accès plus large au système vasculaire, afin de traiter dans la majorité des cas, des patients cancéreux dont les traitements sont souvent lourds et répétés.
Puis dans un second temps, que l’aiguille de Huber est le seul dispositif à utiliser sur une « C .I.P » car elle évite le carottage répétitif du septum.

Marge d’autonomie :
J’étais seule à réaliser ce soin, cependant compte tenu du contexte et de la rigueur de ce soin, l’infirmière libérale diplômée d’état avait enfilé, par précaution, elle aussi une paire de gant stérile.

Modalités de réalisation, matériel, organisation :
Le soin s’est réalisé au domicile de la patiente, plus précisément dans son séjour ou elle y dormait.
Le matériel nécessaire s’y trouvait à l’intérieur, livré par un organisme spécifique (paire de gants stérile, deux champs stérile (un pour la préparation, l’autre troué pour la patiente), bande adhésive, aiguille de Huber, clamp, bouchon, trocart, sérum physiologique stérile, eau stérile, seringue, pansement, compresses, Bétadine scrub et dermique).
Premièrement, nous avons pris connaissance de son l’état de santé général de la patiente (moral et médical). Ensuite, j’ai mis mon masque puis effectuer un lavage simple des mains dans la salle de bain indiqué par la patiente, et appliquer une dose de solution hydro-alcoolique. Puis, j’ai sorti de façon aseptique le matériel sur un champ stérile, lui-même disposé sur une table, proche de la patiente. Par la suite, j’ai