Pot-Bouille
Emile Zola Pot-Bouille est un roman d'Emile Zola (1840-1902) d'abord publié sous forme de feuilleton dans la revue le Gaulois de janvier à avril 1882. Il paraît également en volume aux Editions Charpentier, la même année. Il s'agit du dixième volume de la série des Rougon-Macquart. Son titre fait directement référence à un élément de langage et de culture populaire: il s'agit en effet d'une « marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille et tous les relâchements de la morale » (Paul Alexis, ami de Zola). Et en effet, le roman se concentre sur la dénonciation des vices et de l'hypocrisie de la bourgeoisie, à travers les intrigues d'un immeuble parisien typique de l'époque dans sa division physique. Nous accédons donc, en tant que lecteurs, à l'envers du décor, à une démystification de l'univers bourgeois de l'époque. Le luxe de façade s'efface au profit d'un portrait d'une laideur parfois insoutenable. RESUME DU ROMAN Chapitre 1 Octave Mouret quitte Plassans pour s'installer à Paris, afin de travailler au Bonheur des Dames, chez les Hédouin. Un ami de la famille, l'architecte Campardon, lui trouve un endroit où se loger dans un immeuble bourgeois parisien de la rue de Choiseul. Octave loge au quatrième étage; il rencontre le concierge Gourd, le propriétaire Vabre, les trois enfants et le gendre Duveyrier. L'immeuble a également pour occupants, en plus de Campardon et de sa famille, Mme Juzeur, la famille Josserand (un père caissier et ses deux filles célibataires), la famille Pichon ainsi qu'un célèbre écrivain. Octave Mouret s'aperçoit rapidement que Campardon entretient une liaison avec la cousine Gasparine, qui visite en effet souvent l'immeuble. Chapitres 2-3 Les relations sont compliquées dans l'immeuble. Mme Josserand veut marier ses filles. Berthe par exemple pense en particulier à l'avocat Verdier. La famille Josserand a aussi deux fils: Léon, qui a une maîtresse plus âgée que lui, et Saturnin, qui est loin d'être sain d'esprit et se