Défense de zola
Je vous écris cette lettre pour défendre la littérature d’Emile Zola, littérature qui d’après vos écrits, vous n’appréciez guère.
En effet, Zola cherche à représenter la réalité, le vrai côté de la vie et non à faire de ses romans des mensonges, qui certes, seraient bien plus agréables à lire en racontant de belles histoires mais ne seraient pas vraisemblables. Pour cela j’aimerais me permettre de reprendre votre propre critique que vous avez faite sur « L’Assommoir » et la reformuler ainsi : « Faire beau ne me paraît pas être la première condition de l’art. Viser au vrai, et l’atteindre si on peut ». Ne trouvez-vous pas cela plus juste ?
Prenons un exemple avec « Pot-Bouille » pour écrire ce récit, Emile Zola c’est beaucoup documenté, il s’est renseigner et à même lu des rapports de médecine sur les principes de l’accouchement. Quand des lecteurs lisent ce type de texte, non seulement ils sont plongés dans l’intrigue de l’histoire mais en plus ils s’instruisent et apprennent le fonctionnement de la vie, même si, il faut bien l’avouer, le langage utiliser est très crus. Voilà tout l’avantage de ses romans naturalistes. Pour Zola la description semble une technique d'écriture de prédilection pour rendre compte de tout ce qui peut décrire un personnage dans son milieu sociale. Il s'attache en effet à mettre en relief certains détails qui peuvent paraître anodins mais qui pourtant permettent la compréhension de la psychologie des personnages. Les lieux où ils vivent sont tout particulièrement révélateurs. Regardons le septième ouvrage de la série « Les Rougon-Macquart », « L’Assommoir », Zola décrit la vie de la classe ouvrière, avec un grand souci de vérité. Un autre exemple avec « Germinal », le livre raconte l’histoire d’Etienne Lantier, un chômeur qui part dans le nord de la France pour travailler dans les mines de Montsou, et bien pour écrire ce récit, Zola à fait le voyage, et est descendu dans les mines, à discuter avec les mineurs…