Pour le bonheur
Émile Zola est une grande figure de la littérature Française. Il est très tôt lié d'amitié avec Cézanne et Baille, et choisit rapidement la littérature comme carrière. L'Oeuvre est publiée en 1866, et est le 14ème roman de la série des Rougon Macquart qui comporte 20 volumes, écrits par Émile Zola.
Il met en scène Claude Lantier, peintre refusant la peinture académique, et est promit par son groupe d'amis à un grand avenir dans sa conception de la peinture, l'art nouveau dont il serait la figure de proue. Il rencontre Chrisitine dans des circonstances antiromantiques, et elle sortira aussitôt de sa vie. Au fur et a à mesure du livre, on pourra assister aux difficultés de Claude avec sa peinture, son amour grandissant pour Christine jusqu'au jour ou elle posera nue pour lui. On en arrive a la scène où le tableau peint sera admis au salon des Refusés, et l'accueil railleur qui lui sera fait. Il semblerait que la scène ne soit pas décrite que par le public.
Nous parlerons en premier lieu de l'accueil que le public fait au tableau de Claude, pour ensuite observer l'immersion de l'auteur dans la scène, et, pour finir, nous verrons le point de vue de Claude.
I ] POINT DE VUE DU PUBLIC
a) CRITIQUE DU SALON
Cette scène décrit l'accueil fait par le public du salon des Refusés au tableau de Claude. La foule est décrite se précipitant, se bousculant, se massant devant le tableau.
La foule présente est ici critiquée : elle se moque sans réfléchir, elle est présentée ignorante, enfantine venue avec pour but de railler les œuvres, comme le dénote certains passages : « le ventre à l'air, tout à l'air, tralalaire ! » cette dernière expression marque le caractère candide du public, ou encore « les mots d'esprits pleuvaient ».
Le salon des refusés serait-il donc un lieu de rigolade et de raillerie, où l'art serait une « farce » ? La foule ne serait-elle que ignorante ?
Autour des moqueurs sont présents certains personnages qui semblent