Pour ou contre la peine de mort
EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS
AVEC LES NEZ HUMAINS OU ELECTRONIQUES
DEVONS – NOUS CHOISIR AU PIF ?
Cet article est tiré du projet réalisé par 2 étudiantes dans le cadre du MASTER SPIMR ( Sécurité des Procédés Industriels et Maîtrise des Risques ) de l’Université de Rouen.
Chrystel BRUNET
Fanny HUET
Tuteur pédagogique : Jacques CHARLOTTE, Président du groupe normand de l’AFTIM
INTRODUCTION
La sensibilité de la population aux odeurs émises par les installations de traitement des eaux, de stockage ou de transformation des déchets est de plus en plus vive. L'évolution urbaine a fait que certains sites de traitement, autrefois situés en périphérie des villes, sont désormais entourés par un grand nombre d’habitations. D'où une explosion du nombre de plaintes pour nuisances olfactives.
Pour prendre en charge cette problématique, il faut pouvoir caractériser et quantifier le type d’odeurs émises, modéliser leur déplacement et leur dispersion atmosphérique, et aussi mesurer la perception qu’en ont les habitants. Il existe de nombreuses techniques de mesure qui permettent d'acquérir cette connaissance des odeurs et de la gêne quelles peuvent engendrer. Mais certaines sont plus objectives que d'autres ou permettent d'aller plus ou moins loin dans l'appréciation du phénomène.
Après quelques précisions sur les raisons qui nous poussent à mesurer les odeurs, nous étudierons l'utilisation du nez humain dans l'évaluation des risques industriel, puis nous verrons comment les nez artificiels pourront substituer le nez humain dans ce domaine.
I) Pourquoi mesurer les odeurs ?
Les émissions d’odeurs dans l’environnement peuvent, si nous n’y prenons pas garde, aboutir à un conflit entre les riverains et l’entreprise responsable des émissions olfactives. Initialement, il y a donc un site émetteur, tel qu’une usine ou un centre de