Windows, BNP Paribas, Société Générale, notre pharmacie ou notre boulanger - toutes ces entreprises plus ou moins proches de notre quotidien suivent un objectif commun : la production de biens et de services en combinant du travail et du capital. L’INSEE reprend cette définition et la complète par : « est entreprise toute activité qui a pour but de produire des biens et des services destinés à être vendus sur des marchés en vue de générer des profits ».
Les fonctions économiques de l’entreprise dépassent les définitions précédentes. Elles sont de créer de la richesse à travers la production de biens et de services, de répartir ces richesses au travers du partage de la valeur ajoutée et de participer à l’innovation.
Plus que jamais, l’entreprise est globalisée, interconnectée et doit être appréhendée selon un point de vue holistique. Elle est le cœur d’un processus de création de richesse et fait intervenir un nombre croissant d’acteurs afin de répondre à ses objectifs. La réalisation de ses objectifs intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans la gestion de l’entreprise, mais également ceux qui d’une manière ou d’une autre contribuent à son financement ou sont intéressé par ses performances.
Au-delà des biens et de services créés, l’entreprise est ainsi amenée à produire un certain nombre d’informations, dans le cadre d’une prise de décision, de la préparation des états de synthèses ou de mise en place de nouveaux objectifs.
Les finalités et qualités intrinsèques des biens et services qu’elle produit ne sont plus les seuls éléments pris en compte par les acteurs d’un marché globalisé. Ces acteurs attendent également une information financière irréprochable et hors de tous soupçons liée à l'entreprise. La qualité de cette information ne devant pas être douteuse, on ne peut dès lors dissocier l’obligation de produire l'information et la nécessité de la contrôler.
C'est ici qu'intervient le rôle de l’audit comptable et financier