Pourquoi vouloir savoir ?

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Puisque au début, dans les périodes protohistoriques, nos ancêtres ne pouvaient pas expliquer ni connaître : ils pensaient vivre à la fois dans deux mondes que l’on a appelés, en Occident, l’âme et le corps. Le corps, c’est tout à fait clair : il est tangible, palpable, blessable, guérissable. L’âme, ce sont les nuages, l’air, la lumière, en somme tout ce qui – pour nos sens bornés – paraît ne pas avoir de consistance, ne peut pas être palpé, ni touché, ni senti, ni vu, mais ce que nous imaginons comme un complément bien nécessaire pour justifier ce que nous sommes. Et l’homme de rêver qu’il est de la terre et d’ailleurs. La fuite en avant est une solution pour qui court après soi. Où suis-je ? Ou vais-je ? Et on fonce dans les rêves…

On a donc imaginé les dieux, puis, comme les dieux devenaient multitude, on s’est dit : ce n’est pas une explication satisfaisante que de croire en un dieu des amours, un autre de la guerre, un autre de la terre et ainsi de suite ! Ce n’est pas en mettant un dieu dans chaque catégorie – que nous imaginions – que nous comprendrons ce que nous vivons et où nous vivons et pourquoi. On en est donc arrivé au monothéisme en créant un seul Dieu. Quelle belle unité du Tout ! Est-ce plus simple ? Est-ce plus sûr ?

Maintenant que les sciences mettent en doute le fait qu’une connaissance ne puisse être autre chose que du concret, du palpable, qui peut se mettre en formules (pas si palpables que cela et réservées au clergé scientifique), je me dis que cet en-deçà, qui pose correctement ses pieds sur terre, ne suffit pas, qu’il y a un au-delà : ma tête dans le ciel. On revient donc à cette partition de l’âme et du corps, qui, chez les Chinois, s’appelle yin et yang. Il n’y a pas donc qu’en Occident qu’on s’aventure en des chemins obscurs. Les sciences ne peuvent contenter ma soif de comprendre la vie.

La Vie est ambiguïté, c’est-à-dire du vrai imbriqué dans du faux. Tout se passe comme si les humains ne sont aptes qu’à savoir et qu’à

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