Pourquoi l'homme du commun est-il réfractaire a la philosophie
Introduction → Nef philo: « feuille manuscrite » ; → Nef H du commun → Présupposés : Pour l'homme du commun, la philosophie l'incite a penser a des jeux frivoles, a des disputes inutiles (cf Bertrand RUSSELL) → Annonce du plan : « cf feuille manuscrite »
Développement I] Quelle idée l'homme du commun se fait-il de la philosophie? a)L'homme voit la philosophie comme un effort de l'esprit L'homme du commun voit la philosophie comme une activité superficielle, qui nécessite un effort pour l'esprit. Il pense, que pour philosopher, il faut savoir autant sur les autres que sur soi-même. → Selon Bertrand RUSSEL, la philosophie libère l'esprit de ses préjugés, lui ouvre des possibilités nouvelles et surtout l'élève au dessus de ses préoccupations ordinaires et égocentriques. C'est-a-dire que pour pouvoir dialoguer et critiquer sur des sujets extérieurs, il faut que l'homme ce soit pencher sur sa propre étude, sur ce qu'il est, ce qui le façonne. Il devra chercher quelles sont ses convictions, ses croyances, et pourquoi est-il attiré par ces convictions là et pas d'autres. Pour l'homme, l'exercice philosophique implique de se remettre en cause d'interroger ses opinions toutes faites, et ce doute peut lui paraître inconfortable. Hors, l'Homme est trop orgueilleux pour se dire par lui-même que ce qui le guide dans la vie de tout les jours n'est peut-être pas vrai, n'est peut-être pas réel. → C'est ce que Platon démontre dans son allégorique de la caverne. Selon Platon, l'Homme est prisonnier dans une caverne ( prisonnier de ses préjugés), auquel on devrait faire grimper une pente escarpé, qui se réfère a l'effort du savoir, de l'exercice du doute et de la dialectique, afin de tourner son regard vers le soleil, qui représenterait selon Platon, le bien ou le chemin vers la vérité. Mais pour des yeux habitués à l'obscurité, regarder en face la lumière