Pourquoi l’homme peut-il parfois désirer l’inconscience ?
En s’appuyant sur la définition de la conscience de Bergson nous pouvons dire que l’inconscience peut être « ce que nous sommes de plus en plus quand nous sombrons dans le sommeil et ce que nous sommes de moins en moins quand le bruit nous éveille peu à peu ». « Je préfère tout ignorer de ce qui s’est passé » « je ne préfère pas être au cours » quelques expressions du langage courant qui montrent que l’Homme préfère parfois omettre la vérité, la connaissance au lieu de satisfaire sa curiosité naturelle. Cet état de non-savoir est qualifié d’inconscience comme le montrent le mot lui-même puisque inconscience veut dire sans savoir. Mais aussi, nous voyons d’autres contextes que, l’inconscience est synonyme d’absence de conscience de soi et du monde voir, d’absence de morale comme dans «un geste comme ça » ou « je n’ai pas réfléchi aux conséquences ». Mais nous pouvons nous demandés pourquoi l’Homme ne veut pas connaître la vérité. Que fuit l’Homme en fuyant la connaissance, ou bien la vérité ou bien le savoir ? Pourquoi se coupe-t-il de son monde en ne tenant pas compte de son environnement ? En résumé, pourquoi l’Homme peut-il parfois désirer l’inconscience ? Nous étudierons cette question à travers trois axes qui sont le refus de la connaissance, l’inconscience morale et l’accès au bonheur. Dans un premier il s’agira de démontrer en quoi ces deux trois d’inconscience sont bénéfique à l’Homme et dans un second temps montrer leurs limites. Enfin nous essayerons de dresser le but bénéfique de l’inconscience pour l’être humain, tout en sachant que l’accès à l’inconscience n’est possible que temporaire.
L’inconscience est, si l’on décompose ce mot, l’inverse de la conscience puisque le préfixe –in dans ce mot est privatif. Par conséquent, sachant que la conscience est synonyme de « avec savoir » alors l’inconscience qualifie quelqu’un n’ayant pas de savoir. Pour autant, les expressions de langage comme « je préfère ne rien savoir » montre une