Les œuvres de Rimbaud correspondent au courant symboliste puisqu’elles reposent sur le sens du mystère et de l’utilisation de symboles.

Dans ses poèmes, Rimbaud utilise des symboles concrets pour nous faire comprendre des choses abstraites. Dans le poème macabre du ‘Bal des pendus’, l’auteur se sert de Belzebuth qui personnifie le diable pour nous démontrer le mal et la cruauté, comme nous le démontre les vers de la deuxième strophe du poème : «Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noel.» En effet, les symboles dans ce poème connu sont nombreux et l’aspect surréel y est omniprésent. Les paladins par exemple représentent les défenseurs de l’ordre établi.

Les poèmes de Rimbaud démontrent souvent sa façon de penser qui s’oppose au matérialisme de la bourgeoisie. Les Symbolistes n’appuyaient pas la classe bourgeoise et cela se reflétait dans leurs poèmes. Dans ‘Le bal des pendus’, il utilise les mots paladins et pantins pour les identifier et se venger d’eux, en les ridiculisant, comme on peut le lire encore une fois dans la deuxième strophe : «Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel.» Les pantins qui portent des cravates représentent la classe des bourgeois. La cravate symbolise leur richesse et leur statu social.

Le poème ‘Le bal des pendus’ est donc une œuvre symbolique puisque Rimbaud utilise beaucoup de symboles et qu’il conteste les bourgeois de l’époque. Les pendus sont ici les paladins devenus des pantins martyrisés par le diable. Les pendus portent des sandales, chaussures des riches, tandis que le diable ainsi que les pauvres portent de vulgaires savates.

Le contenu du poème avec ses symboles et son opposition à la bourgeoisie se compare à d’autres poèmes de Rimbaud tel que le poème ‘L’adieu’, écrit en prose celui-là, affichant une forme libre qui