Premiere guerre mondiale - guerre industrielle
10 millions d’hommes vont mourir dans ses couloirs de boue. 65 millions d’appelés en ont connu l’horreur. Parmi eux, Henry Allingham. Âgé de 112 ans, il n’a pas 20 quand éclate le conflit. Il survivra à trois batailles dont celle d’Ypres en Belgique. Sa mémoire, il se fait un devoir de la transmettre. Il raconte :
“Je suis tombé dans un grand cratère d’obus. Ça puait. Il y avait des bras, des jambes, de tout, de la chair humaine déchiquetée, des pieds, des mains… Terrible. Si j’avais bougé vers la droite, je ne serais pas ici aujourd’hui, j’en doute.”
La plupart des combats ont eu lieu en France et en Belgique. L’offensive finale des alliés commence le 28 septembre 1918 en Flandres. Après 4 ans terrés dans les tranchés, les poilus belges sortent enfin. Un tiers des 7000 Belges tués dans le conflit perdent la vie dans cette bataille.
A la fin de la Grande Guerre, la France dénombre 1 million 394 mille morts, l’Allemagne 1 million 900 mille, la Russie 1 million 700 mille, l’Autriche-Hongrie 1 million, la Grande-Bretagne 760 mille, l’Italie 650 mille…
“Ce que je pense, poursuit Henry Allingham, – et c’est seulement mon avis à moi – je pense que le temps viendra où le monde sera une seule grande nation. J’espère qu’il n’y aura plus de guerre, je prie pour que dans le monde entier il n’y ait plus de guerre. Personne ne gagne à la guerre,