I, 1 Dom Juan, Molière

Commentaire général sur la scène :

C’est l’éloge du tabac, emprunt tout droit tirer d’un jeu des humanistes : il consistait à faire l’éloge de chose dont on ne peut pas faire l’éloge ( c’est l’éloge paradoxal. Ceci permet de mettre en place le comique de Molière : - Cette éloge débute par une référence antique (Aristote), seulement c’est absurde car à cette époque le tabac n’existait pas. Pour Sganarelle, cela permet de montrer sa culture mais au contraire ça montre son inculture. - L’art oratoire est aussi une référence antique. Ca commence par un postulat : « il n’est rien d’égal au tabac », puis il expose ses arguments : balancement entre « non seulement », « mais encore ». On apprend avec lui à devenir honnête homme. -Seulement le raisonnement n’est pas bon. On retrouve des questions rhétoriques, mais S. insiste sur la valeur morale du tabac ( ceci est risible, car déjà à cette époque, le tabac et la morale n’ont aucun rapport. -C’est un sujet d’actualité. En effet, le tabac est apparu sous Louis III, mais il a été interdit. Pourtant il y avait un clivage certains entre les pro-tabac et les anti-tabac.

Le tabac met en place un effet comique, mais il permet surtout de retarder l’action. Le spectateur est don curieux. « Reprenons un peu notre discours » ( ceci est un prélude à la scène d’exposition : -elle met en place deux valets (2 personnages en exposition sont courants, mais deux valets, c’est très rare) ( ceci permet de retarder l’apparition du personnage principal, Don Juan. Sur 25 scènes, D.J. est présent 23 fois. Cela permet aussi de faire le portrait de D. J. autre par lui-même. -Auparavant il met en place la situation en une seule phrase :
Il présente tous les personnages principaux : Done Elvire, D. J., et lui.
Il va même plus loin : D.E. est une femme trahie ; D.J. est le traître.
S. dans la phrase, on ne le connaît pas trop.

-v. 17 « Veux-tu que …. » verbe de crainte qui reste assez