Printemps arabe
Les protestations ont commencé en décembre 2010 par la révolution en Tunisie qui a conduit Zine el-Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir. Celle-ci a inspiré d'autres peuples qui se sont révoltés à leur tour, notamment en Égypte, où la révolte a abouti au départ du dictateur, et en Libye, où les protestations ont évolué vers un affrontement armé entre les forces fidèles à Mouammar Kadhafi et les insurgés. Le mouvement de protestations a aussi touché dans une moindre mesure de nombreux autres pays de ces régions tels que le Yémen, la Jordanie, le Bahreïn ou l'Algérie. Des États non arabes enregistrent aussi des manifestations ou procèdent à des actions préventives, comme en Iran.
Les principales causes de ces mouvements sont le manque de liberté d'expression, les abus des forces de police, la corruption et la kleptocratie, le chômage, la vie chère (prix des céréales et des denrées alimentaire) ainsi qu'un besoin de représentativité démocratique qui ne soit pas une simple façade. Les manifestations les plus violentes ont eu lieu en Tunisie, en Égypte, au Yémen et en Libye, où des centaines de morts et des milliers de blessés sont dénombrés.
Internet semble jouer un rôle important dans le déclenchement des manifestations et que, de ce fait, les gouvernements concernés bloquent l'accès à Internet ainsi qu'au réseau téléphonique.
On note aussi dans les années 2010 une baisse du rôle des États-Unis dans la région, à cause de la guerre en Irak, qui les prive de moyens et d'influence. * La Tunisie, départ d'une flambée générale
La Révolution tunisienne est une suite de