Procédure civil d éxécution
Cependant, ce n’est pas le cas : le débiteur ne paie pas toujours son dû, que ce soit de bonne ou de mauvaise foi. Il est donc nécessaire que le droit offre au créancier des moyens pour obtenir le paiement de sa créance. Ces moyens, ce sont les procédures civiles d’exécution.
Mais même les procédures civiles d’exécution peuvent rencontrer des difficultés dans sa réalisation. Il est donc nécessaire de permettre au créancier d’obtenir l’exécution de la décision de justice. Pour cela, on peut procéder à une saisie immobilière. La saisie consiste en une expropriation : on voit que le créancier peut obtenir par la force le paiement de sa dette.
SECTION 1 : Définition des procédures civiles d'exécution.
Définition générale : ce sont les moyens permettant à un créancier non payé amiablement par son débiteur de contraindre celui-ci à s’exécuter, si nécessaire avec le concours de la force publique.
L’essence des procédures civiles d'exécution est la contrainte. Il s’agit d’imposer au débiteur l’exécution d’une obligation qui aurait dû être normalement spontanée.
L’hypothèse la plus révélatrice de cette contrainte est la saisie ; mesure qui porte sur les biens du débiteur. Il y a aussi l’expulsion ; mesure qui porte sur la personne du débiteur. Pas l’astreinte car c’est plus un moyen de pression.
Terminologie utilisée : il y a deux façons de décrire la matière : 1/ Procédure civile d’exécution (depuis la loi de 1991) ; 2/ Voies d’exécution (avant la loi de 1991).
Procédure civile d’exécution : c’est un nom plus judicieux car la matière a été considérablement remodelée par la loi de juillet 1991. Avant cette loi, il était référence aux voies d’exécution.
Depuis cette loi, le législateur emploi les termes de « procédures civiles