Production de boisons rafraichissantes
Introduction du secteur, faits marquants de l’année
Dans le secteur des boissons rafraîchissantes sans alcool, en forte expansion, la croissance est due au développement de produits innovants à visée diététique et à celui de nouveaux conditionnements plus petits encourageant la consommation.
Les industriels développent de nouveaux produits pour diversifier leur gamme et surtout renouveler l’intérêt des consommateurs. L’innovation est appliquée à la publicité, au conditionnement et à la nature du produit.
Tendances du marché français
En France, le chiffre d’affaires des boissons rafraîchissantes atteint 2,5 milliards €. Cependant la consommation n’est que de 60 litres/habitant/an, bien inférieure à la moyenne européenne.
Le marché français se caractérise par une augmentation des ventes, aussi bien en volume qu’en valeur, sur tous les segments de marché, à l’exception de celui des boissons au thé aromatisées.
Les moteurs de cette expansion sont : le développement de boissons pauvres en sucre, le recours aux édulcorants, la diversification des emballages et une communication axée sur le lien avec la nature.
Les deux catégories investies par le « light » sont les colas et les sodas. En France comme dans les autres pays, la part des boissons avec édulcorants s’est accrue. Les colas light représentent 27% des colas, contre 23,9% il y a deux ans. Les boissons aux fruits gazeuses, la part du light est passée de 18,1% en 2005 à 25,1% à la fin 2007.
Pour les boissons aux fruits plates, la consommation est plus stagnante, le jus de fruits étant naturellement sucré.
La multiplication des formats et, notamment des petits formats, a ouvert une consommation plus régulière.
Le nombre de références s’est accru pour les boissons énergisantes commercialisées en petits volumes.
L’indice brut de prix à la production des boissons rafraîchissantes (prix départ usine hors TVA) a progressé de 93,2 en