Professionnel
« Quelle que soit ta facilité à te justifier, je ne t’en mangerai pas moins. »
Cette fable montre qu’auprès des gens décidés à faire le mal la plus juste défense reste sans effet. Ésope, Fables, VIe siècle av. J.-C.
L’apologue est défi ni comme un court récit à visée argumentative.
Le récit s’organise autour d’animaux, de végétaux, ou d’hommes. Il a sa propre cohérence et peut être lu au premier degré comme un quelconque récit, mais il a un sens second que le lecteur doit déchiffrer. Ce sens est souvent d’ordre moral : l’apologue a donc une visée didactique. La fi gure de l’allégorie est reconnaissable quand une notion abstraite est représentée sous une forme concrète. Il existe différents types d’apologues.
Le conte philosophique l Les contes pour enfants ont souvent une portée morale qui indiquent comment se comporter (morale pratique) : Le Petit
Chaperon rouge rappelle aux enfants qu’il ne vaut mieux pas parler aux inconnus. Nombre de contes, Cendrillon, Les Fées, la Belle et la Bête montrent (devrait-on dire démontrent ?) que la vraie vertu est dans la simplicité et l’amour vrai, que la vraie beauté est dans le coeur et non dans l’apparence (Riquet à la houppe) et, faute de tous se les rappeler, vos parents vous en ont peut-être raconté de leur propre invention, qui avaient tous
un petit aspect moral : il faut faire, penser, ceci ; il ne faut pas faire, penser, cela ! Les contes sont en général assez courts et
présentent