Prolongement zoran music : divid olere
David Oler est né le 2 janvier 1902 à Varsovie en Pologne et il est mort le 2 août 1985 à Noisy-le-Grand en France. Né dans une famille juif, il fait l’école des Beaux-arts de Varsovie. Il émigre à Paris en 1923 où il travaille pour le cinéma. Il est naturalisé français en 1937 sous le nom de David Olère. Il est mobilisé en 1939 puis il perd son emploi dans le cinéma en 1940 à cause du statut des juifs. Arrêté en 1943, il est détenu au camp d'Auschwitz-Birkenau de 1943 à 1945 où il faisait parti d'un sonderkommando. Il travaille dans les chambres à gaz où il porte les corps des juifs vers les fours crématoires. Il survit et est libéré en 1945. Il passe le reste de sa vie à témoigner de son expérience des camps dans des dessins, peintures et sculptures.
« Dans la salle des fours », David Olère, 1945
Lavis et encre de Chine sur papier
Musée des Combattants des Ghettos, Galilée, Israël
On se situe dans un crématorium, en 1945 (pendant la Deuxième Guerre Mondiale) à Auschwitz (plus grand camp d'extermination et de concentration) où entre 1 million et 1,5 million de personnes ont été tuées. Au premier plan, on voit un amas d'une dizaine de cadavres (adultes et enfants) et trois hommes qui mettent des cadavres dans un four crématoire. Des os sont restés reconnaissables et n'ont pas brûlés à leurs pieds (dans des réceptacles), ils ont été sortis du four puis seront réduit à l'état de « cailloux ». On voit aussi un tison qui devait servir à pousser les cadavres. Plusieurs cadavres sont brûlés à la fois. Du feu sort du four et les hommes sont torses-nu. Au deuxième plan, à gauche, on voit quatre autres fours fermés d'où sort de la fumée ; celle-ci s'évacue par des bouches d'aération au plafond. A droite, on voit la glissière pour les corps et des fenêtres qui illuminent les fours même si les plafonniers sont allumés. Au dernier plan , on voit le monte-charges qui permettait d'amener une dizaine de corps à la fois depuis le sous-sol