Propagande
Mais la propagande ne commence à se penser comme ensemble de pratiques et techniques coordonnées qu'au XXe siècle. L'apparition des médias de masse, les guerres mondiales et la promotion de l'individu dans les systèmes politiques, ont été à ce titre déterminants. La description et l'étude des différents types de propagandes ont connu un grand développement à la même époque. C'est ainsi qu'en temps de guerre ou de période insurrectionnelle peut être mis en place un système d'embrigadement sous forme de « propagande d'agitation », qui cherche avant tout à provoquer l'action[3]. De manière plus diffuse mais non moins impérieuse, la propagande peut aussi chercher à faire adhérer l'individu et les masses à un ensemble d'idées et de valeurs, à les mobiliser, bref à les intégrer dans une société donnée[4]. On parle dans ce cas de « propagande sociologique » (« social propaganda » en anglais) ou encore « d'intégration » par opposition à « d'agitation » selon la typologie proposée par Jacques Ellul. Il s'agit là d'un phénomène nouveau que la psychologie sociale a particulièrement étudié et analysé[5].
La publicité partage des techniques et moyens mis en œuvre par ce type de propagande diffuse pour produire un acte d'achat et présenter de manière positive des comportements (société de consommation)[6],[7]. Elle s'inscrit pleinement dans cet environnement social[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16].
Les techniques de