PROPOSITION DE PLAN POUR UN COMMENTAIRE DE Ph Dre I
I. UN AVEU TRONQUE
1) Le refus de sa culpabilité
une famille maudite : “sang déplorable” (v. 247) ; “déplorable race” (v. 266)
un destin contraire : “Puisque Vénus le veut” (v. 257) ; “C’est Vénus tout entière à sa proie attachée” (v. 306)
2) Un aveu arraché
- les répliques d’Oenone = stichomythiques => le rythme s’accélère // tension dramatique : elle harcèle presque Phèdre pour obtenir son aveu
- emploi des périphrases “Ce Fils de l’Amazone,/Ce Prince si longtemps par moi-même opprimé” ; “mon superbe ennemi” ; “ce dieu, que je n’osais nommer” ; “l’Ennemi dont j’étais idolâtre” “l’Ennemi que j’avais éloigné”
-responsabilité d’Oenone p/r aveu “C’est toi qui l’as nommé” (v. 264) et de Thésée p/r à son absence de guérison : “Par mon époux lui-même à Trézène amenée” (v. 302)
Phèdre finit par avouer à Oenone son amour pour Hippolyte mais elle ne semble pas admettre sa culpabilité. En revanche l’exposition de sa passion semble plus explicite.
II. L’AVEU D’UNE PASSION
1) Le récit d’un coup de foudre
Les effets physiques de l’amour: v. 270 la ponctuation confère à la phrase un rythme haletant : Phèdre a vraiment le soufflé coupé dès qu’elle aperçoit Hippolyte + v. 277 : l’antithèse montre le bouleversement physique mais aussi moral de Phèdre
La folie : v. 274 et 283
Finalement l’amour = maladie : cf champ lexical (“incurable”, “remèdes” v. 283; “Ma blessure trop vite aussitôt a saigné” v. 304)
2) Des précautions inutiles
Emploi récurrent des préfixes privatifs : “tourments in/évitables”(v. 278) ; “in/curable amour” (v. 283) ; “remèdes im/puissants” (v. 283) = impossibilité de “guérir” de cette passion
“En vain” (v. 284) + “Vaines précautions” (v. 301) => tous les efforts de Phèdre s’avèrent inutiles, Phèdre est comme enfermée dans la fatalité de son amour
Dans le récit de Phèdre le début//la fin : “Je reconnus Vénus” (v. 277) et “C’est Vénus tout entière à sa proie attachée” (v. 306).
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