protection
En France, contrairement à la plupart des pays européens, les dépenses sont restées stables. Elles passent de 30.6% de son PIB consacrés à la protection sociale à 30.5%, cette proportion étant désormais la plus élevés de toute l’Union européenne. Prenons l’exemple de la Suède, qui est considéré comme un modèle, elle passe de 33.1% à 29.7%, soit une réduction de plus de 3 points en 2007.
Si l’on exprime les prestations de protection sociale en parité de pouvoir d’achat par habitant, la spécificité française disparaît, notre pays étant même loin d’être le plus dépensier. Nous dépensons plutôt un peu moins que les autres pays de niveau de développement analogique. Mais nous produisons un peu moins de richesses étant donné qu’une importante partie de notre population est au chômage. Ce n’est pas la protection sociale qui plombe notre économie mais bien le chômage car il rend la protection sociale plus difficile à financer qu’ailleurs, car nous ne sommes pas assez à travailler alors que le financement de notre système repose largement sur les revenus du travail.
De plus, la protection sociale symbolise une économie forte étant donné qu’elle est engendrée par l’économie du pays. Le social fait parties des formes essentielles d’investissement dans l’homme (avec la formation), ce qui est bon pour la société et pour chaque individu. Si en France nous avons des personnes en bonne santé c’est que celles-ci vivent mieux et produisent mieux. Des travailleurs correctement indemnisés en cas de chômage sont davantage prêts à accepter la flexibilité et à prendre des risques, une retraite correcte favorise la cohésion sociale, une prise en charge de qualité pour les enfants permet à leur mère de travailler et