Préface anthologie de poème sur les saisons
Au printemps, la Nature s’éveille. Les fleurs viennent au monde; elles sortent du cocon maternel vert qui les entourait pour voir la lumière du jour. Les chants des oiseaux se font de plus en plus bruyants, tels les gazouillements d’un enfant. Les couleurs apparaissent, des odeurs végétales embaument l’air de nouveau.
La Nature est à son apogée en été. Lumineuse, rayonnante, foisonnante, langoureuse, elle brille de mille feux. Les paysages sont hauts en couleurs, le temps se prête à de nombreuses activités, le jour domine la nuit… L’été est la saison du bien être.
En automne, l’environnement perd lentement de sa vigueur. Le ciel perd de sa luminosité; les beaux-jours se font plus rares. Aux couleurs éclatantes de l’été succèdent des teintes plus mornes, tel jaune pâle, marron. Les feuilles se dessèchent, se rident. Les plantes et fleurs s’affaissent, se froissent. Peu à peu, la Nature se meurt.
La Nature arrive en « fin de vie ». C’est l’hiver. Le froid glace tous végétaux. Ils rentrent dans un état de léthargie, dans un coma, un engourdissement pour faire face à la rude saison. Une épaisse couche de neige recouvre souvent le paysage. C’est un environnement sans relief ni couleur, silencieux, désert, mort.
Puis, quelques mois plus tard, la Nature se réveille. C’est de nouveau le printemps.
Ainsi, les changements de la Nature inspirent à l’Homme différentes émotions… Ce qui n’a pas échappé à nos poètes.
De tous temps la poésie a eu pour vocation, entre autre, de mettre des mots sur des sentiments abstraits, à l’aide d’images, métaphores, registres… L’observation de la Nature a souvent inspiré aux écrivains des poèmes lyriques destinés à fournir une réflexion sur l’amour, la vie, le temps qui passe, le bonheur…