Préparation sur l'eau de maupassant
Pourquoi, comme ici, les nouvelles fantastiques sont souvent racontées à la 1ère personne ?
Un récit fantastique est presque toujours écrit à la première personne du singulier, ce qui nous permet une identification du lecteur au narrateur, et cela nous sert à susciter la peur entre le lecteur.
Dans les deux premiers paragraphes Maupassant nous présente son personnage (le canotier qui en toute sorte est comme un deuxième narrateur de l’histoire) et il profite ainsi pour nous raconter l’histoire du vieux canotier :
« C’était un vieux canotier, mais un canotier enragé, toujours prés de l’eau, toujours sur l’eau, toujours dans l’eau »
C’est à partir de ces deux paragraphes que se situe le fantastique.
Ce texte est une description, mais il y a un détail qui nous choque, l’apparition de marques personnelles à la première personne du singulier comme m’enivre, m’affole…
Il nous fait alors partager ses émotions et nous prend comme témoins de son histoire en introduisant le « Nous »
Nous avons donc affaire à une description subjective de la part de l’auteur.
Analysez le cadre spatio-temporel de l’aventure narée (Champs lexicaux, figures de style…)
Pour commencer je vais analyser les différents types de Champs lexicaux présents dans ce texte.
On a un champ lexical des différentes phases du couchant avec les couleurs telles que : violet, orange… on remarque aussi que l’histoire se déroule dans une phase précise de la journée qui va de l’heure ou le soleil se couche jusqu’à la tombée du jour. On retrouve aussi un champ lexical de l’eau (rivière, marée, océan…)
Au fur et à mesure de la lecture le lecteur se sent désorienté à cause des mécanismes de suspense que nous provoque la description de la rivière faite par le canotier avant D’entamer réellement son histoire : « une chose mystérieuse et profonde » cela donne des pistes au lecteur que quelque chose va se passer dans la rivière. Cette nouvelle fantastique comporte une mise en