La psychopathologie n’est comprise que dans sa relation avec la psychiatrie, elle serait une réflexion théorique sur la clinique psychiatrique qui s’intéresse aux maladies mentales. Plusieurs approches possibles. La première approche de psychopathologie est une approche humaniste, on s’intéresse à l’histoire personnelle et intime du sujet, à sa sexualité, son développement, ses expériences, on veut essayer de comprendre pourquoi il est malade mais on considère que la maladie porte en elle un sens qu’il faut décrypter, on est pas malade par hasard, la maladie serait une sorte de résolution de problème ou d’un conflit qui ne pourrait pas être résolu d’une autre façon (modèle psychanalytique, le plus connu). La deuxième est une approche naturaliste, où on cherche à décrire et à élaborer des critères diagnostiques. Approche né dans les pays anglo-saxons mais généralisée maintenant. Approche rassurante car ouvrages de référence : DSM 4 (Diagnostic Statistical Manuel), outil qui regroupe les troubles mentaux, physiques, les facteurs de stress, le fonctionnement physiologique, social et professionnel du sujet. La troisième approche est une approche biologique qui s’intéresse à l’influence des modifications du système nerveux sur la jeunesse des troubles mentaux, d’où l’intérêt pour un psychologue de faire de la neuro et de la bio (ex : perturbation de la sérotonine comportement suicidaire et troubles de l’agressivité tournés vers les autres et vers soi, de façon générale). Toutes les pathologies relatives à la sphère de l’adaptation, de la peur, de l’anxiété, de la dépression traumatique, vont intéresser la psychopathologie biologique, tout comme le craving (rechute d’un drogué qui a fait une cure de désintoxe) qui est une envie subite, un « faible », désire furieux physiologique. Ensuite, approche cognitiviste relative au traitement de l’information, comment je traite les problèmes qui me sont posés (exemple de la dépression, plusieurs façon de la comprendre). Sujet