Puis je penser ce que je veux
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Tout d'abord nous verrons que la liberté de penser est l'essence même de la liberté, qu'elle est un droit naturel et reconnu par tous les hommes puisqu'ils savent bien qu'il est impossible pour quiconque de pénétrer dans leur conscience, puis nous envisagerons le fait que notre volonté puisse être influencée par la société dans laquelle nous vivons et que de ce fait nous ne nous rendons parfois même pas compte que nous ne pensons pas selon notre propre volonté, enfin, nous aborderons le thème des limites de la pensée libre et volontaire au niveau du psychisme, c'est à dire dans le for intérieur même du sujet pensant. 1) Puis je penser ce que je veux ? La question formulée renvoie à la compréhension des verbes vouloir et penser. Le vouloir se définit comme une prise de décision individuelle menant (parfois) à l ‘action. La pensée est réflexion, méditation conduisant à une estimation, un jugement ou une croyance. Notons à ce stade que le jugement est bien la capacité à déterminer une généralité à partir de particularités : la pensée se nourrit donc d’exemples pris dans le concret ou l’imaginaire. Puis je ? pose une autre question puisqu’il peut indiquer soit une possibilité physique , être en capacité de penser le vouloir ou représenter la liberté des interactions entre ces termes. La question soulève plusieurs interrogations : le vouloir peut il être autonome de la pensée ? l’instinct de l’espèce ou le ça freudien primeraient ils sur une pensée structurée. Cette hypothèse déterministe semble contestable car la pensée nous paraît structurante de la volonté (précédant l ‘action) bien que le contexte social, culturel et économique rende cette pensée non autonome intégralement dnc avec un espace de liberté restreint. Le vouloir pourrait être maitre de lui même, s’il est directement crée par la ça Freudien ( le coté inconscient de notre âme ) ou alors s’il était contenu dans les genes de notre espèce. Comme le vouloir régit la pensée, nous