Pyla
- Le développement du tourisme, atout économique du littoral, pose cependant des problèmes environnementaux, comme par exemple dans le bassin d’Arcachon, où le développement immobilier et plus largement touristique (plaisanciers, activités nautiques.etc.) autour du bassin est à l’origine de dérèglements environnementaux (comblement des passes.etc.).
- Le littoral girondin est caractérisé par sa longueur et par ses caractéristiques sableuses, matérialisées dans le paysage par le cordon dunaire. Ce dernier, en raison d’une houle d’une forte énergie et du travail du vent, n’est pas fixe, et affiche même un recul généralisé. Ce recul est, en moyenne, de 2 à 3 m/an, mais il peut aller dans certains secteurs jusqu’à 9 m/an. Autrefois délaissé, considéré sans intérêt, le littoral girondin est aujourd’hui un lieu attractif et soumis à des intérêts en raison du développement touristique. Les aménagements destinés à accueillir une forte population touristique estivale, progressent donc ; mais, malgré une implantation réglementée, ils sont souvent à l’origine de la fragilisation du milieu. Comment faire la part entre ce qui contribue au développement économique des collectivités locales_ et plus largement de la région_ et ce qui déstabilise un milieu fragile ? Jusqu’à quel coût peut-on protéger l’environnement ? Qui doit payer ?
- Par exemple, la protection des stations du littoral contre l’amenuisement du cordon sableux est aujourd’hui concrétisée par des aménagements en épis qui favorisent le réensablement des plages. Dans ce cas, qui paye ? Les différentes collectivités territoriales décentralisées, donc des institutions qui relèvent du pouvoir de l’Etat. Mais il n’y a actuellement pas d’étude précise sur le coût de la protection de l’environnement et de la préservation de la ressource touristique. Selon les estimations, il est 1/3 supérieur au coût de la propriété. Protéger l’environnement s’avère