QUESTIONS

1)Pour le salariat : excepté pour les ouvriers chacune des PCS a augmenté d'environ 5% sur les 30ans concernés et l'ensemble du salariat est donc passé de 80% en 1970 à 90% en 2000. Pour les indépendants: les patrons ont perdu 5% et les agriculteurs en ont perdu 10 faisant passer les indépendants de 20% à moins de 10% de 1970 à 2000.
2)Le salariat est une part de la société qui d'après le graphique a connu une expansion de 1970 à 2000. En 1970 elle représentait près de 80% de la population et en 2000 cette proportion est montée à 90%. Cependant toutes les PCS ne sont pas allées dans le sens de cette augmentation : les ouvriers et contremaitres ont rejoint la part des ouvriers, ce qui montre une certaine moyennisation de la société parmi le salariat.
3)Il est écrit dans le document 3 que de 1970 à 1993 la part des ouvriers a fortement baissé : de 39 à 30%. Les ouvriers ne travaillent plus autant en usine mais dans des métiers peu soumis à la concurrence internationale ou au progrès technique, ou alors des métiers qui profitent de l'essor des services. Les ouvriers sont de nos jours victimes de la précarité avec un salaire de 800euros : 27% sous le revenu moyen.
4)L. Maurin nous explique ici qu'il est encore difficile d'échapper à la classe sociale de ses parents malgré le processus de moyennisation de la société.
5)De la même façon que la précarité est un phénomène très présent dans les classes sociales les moins aisées, le terme d'«intelos précaires» définit la situation de précarité de l'emploi chez des individus bien diplômés et qui à priori semblaient pourtant orientés vers une carrière stable et enviable.

SYNTHESE

La France est un pays de lutte et de changements, c'est le pays mondialement connu pour sa révolution française de 1789 et c'est dans cet esprit que les classes sociales françaises évoluent quantitativement et qualitativement. Cependant malgré la lutte perpétuelle il est encore de nos jours peu aisé d'accéder aux positions