La culture est omniprésente. Elle nous entoure depuis des centaines de générations et elle peut appartenir à n’importe qui : à l’artisan, au paysan, à l’homme de profession, etc. Elle s’acquiert, s’enseigne et se transmet. Ainsi, en tenant compte de toutes les notions vues et des activités culturelles auxquelles nous avons assisté, la perception que je m’en suis faite a considérablement changée. Ce texte est écrit sous forme de synthèse et il présente ma nouvelle définition du concept de la culture.

Tout d’abord, le texte d’André Siegfried que notre professeur nous a distribué m’a fait réfléchir sur les fondements de la culture et il a changé ma vision des choses, en ce qui la concerne. Celle-ci ne se restreint pas seulement au monde des arts, c’est beaucoup plus que ça. Selon Siegfried, la culture est une prise de conscience par l’individu de sa personnalité d’être pensant, mais aussi de ses rapports avec les autres hommes et avec le milieu naturel. Donc tout le côté matériel qu’elle peut exprimer perd son sens, puisqu’elle part en premier de la réflexion d’un être pensant. Par conséquent, elle s’acquiert par l’observation personnelle et avec un minimum d’esprit critique. De plus, la culture comprend l’ensemble des usages, des coutumes, des manifestations artistiques, religieuses et intellectuelles qui définissent et distinguent un groupe, une société. Effectivement, pour être cultivé, il faut connaître ce que la tradition des siècles passés a donné à l’homme. Dans le même ordre d’idées, selon l’étymologie, le mot culture provient du latin colere qui signifie « habiter », « cultiver », ou « honorer » ². Ceci prouve une fois de plus que la culture se réfère, en général, à l’activité humaine. De plus, elle peut remonter à bien des générations antérieures, considérant le fait que depuis la Mésopotamie, les gens pratiquaient l’agriculture. Ces paysans n’étaient pas pour autant moins cultivés, du moins s’ils pouvaient transmettre oralement un certain enseignement