Qu'est ce que la vie ?
Ses deux conceptions opposées ont bien sûr leurs ténors, qui deviennent cependant de moins en moins nombreux. Des conceptions intermédiaires sont apparues en même temps que le débats se déplaçait vers une question mieux posée : Quelles sont les propriétés fondamentales de la vie ?
Watson, Crick et Wilkins identifient la structure de l'ADN en 1953 (ils auront le prix Nobel de médecine en 1962) : leur travaux ont permis de constater par la suite que tout être vivant, complexe ou non, passe, au stade de la reproduction, à l'état d'une seule cellule, possédant la double hélice d'ADN. Autre fait scientifique important, la théorie de l'évolution de Darwin a laissé comprendre que tous ces êtres vivants ont une souche commune, dont les représentants sont les virus et les bactéries. Si l'on classe la plupart des êtres vivants soit dans le règne végétal, soit dans le règne animal (exception faite des champignons qui ont leur propre règne), la communauté scientifique hésite encore à classer les protistes (virus et bactéries) dans l'une de ces catégories : unicellulaire, voire pas cellulaire du tout, les protistes se trouvent aux frontières des règnes animal, végétal et minéral. Certains les considèrent comme des êtres vivants, d'autres les voient si primitifs qu'ils ne sauraient être que des molécules complexes.
Dans la course à la définition de la vie, il devient nécessaire non pas d'essayer de la définir en tant que tel, mais d'en tirer ces propriétés nécessaires et ces propriétés exclusives. Les biologistes ont tenté