Quand les créatures imaginaires interagissent avec les humains
I. Introduction
Le cinéma fantastique est peuplé de toutes sortes d’être imaginaires plus ou moins étranges. Ils font partie intégrante des mondes fantastiques créés par des écrivains ou des scénaristes. Ils peuplent l’imaginaire collectif depuis très longtemps. Il est donc parfaitement logique que le cinéma en soit particulièrement imprégné. Si les humains déguisés peuvent faire l’affaire pour jouer d’ignobles créatures, les costumes ont leurs limites liées à la morphologie humaine. Certes de petits êtres tels que des lèprechaunes peuvent parfois être incarnés par des acteurs nains. Mais qu’en est-il quand la créature voulu est atteint d’anorexie morbide ou qu’elle est trop petite pour être joué par une personne naine. Le cinéma n’a jamais cessé d’évoluer et de réaliser des prouesses cinématographiques grâce aux inventions et améliorations techniques. Le but d’un film fantastique ou de science-fiction est de plonger les spectateurs dans le monde imaginaire du réalisateur. Le spectateur doit croire, ne serait-ce que le temps de la projection, à tout ce qu’il va voir même si ça logique lui dit que c’est impossible. Pour faire croire à l’incroyable le cinéma dispose d’armes redoutables, ce sont les trucages et effets spéciaux. En effet selon les époques et les courants, les cinéastes ont eu recourt à divers subterfuges pour introduire dans leurs histoires, des êtres surnaturels évoluant aux côtés d’humains. Ainsi comment obtenir des interactions réalistes, entre un humain et une créature qui n’est pas joué par quelqu’un en costume ? En fonction du film et de son époque, l’effet employé doit donc correspondre à un degré d’exigence de la part des spectateurs. L’aspect physique de la créature est donc important, mais l’interaction avec l’environnement et surtout avec l’acteur humain doit tout autant être soigné.
Appuyons nous sur deux exemples cinématographiques qui ont, à leur façon, marqué