Que gagnons-nous à travailler?
A / Le travail permet de produire des biens qui pourront être échangés avec d'autres pour pouvoir en dé"nitive satisfaire ses besoins et réaliser ses désirs (cf. texte de Pierre Nicole).
B / Le travail permet la maîtrise de la nature (cf. texte d'Alain) et la maîtrise de soi (cf. premier texte de Marx).
C / Le travail donne à l'individu une place symbolique dans la société (cf. exemple du travail des hommes et des femmes dans la société Guayaki : texte de Pierre Clastres).
II. Pourtant les gains du travail ne semblent pas garantis, et ne compensent pas les préjudices subis par certaines formes de travail.
A / Travailler n'implique pas nécessairement gagner des connaissances (cf. texte de Simondon sur l'ouvrier par rapport à sa machine).
B / Travailler n'implique pas nécessairement développer sa propre puissance (cf. texte de Rousseau sur la comparaison entre l'homme sauvage et l'homme civilisé)
C / Le travail comporte des risques pour la vie de l'individu (cf. texte de Virilio).
D / Le travail aliéné consiste en une perte de liberté (cf. deuxième texte de Marx).
III. Ce que nous gagnons essentiellement avec le travail, c'est un droit moral, dont l'exercice est soumis à une condition de justice et à une condition de signi"cation.
A / Le travail fonde un droit sur ce qui est produit (cf. Nozick : justi"cation de la propriété des choses à partir de la propriété de soi).
B / Ce doit n'est pas un droit absolu, et son exercice est limité par les exigences de la justice (cf. travail sur le libertarisme de gauche, travail sur Rawls).
C / La signi"cation morale et juridique du travail ne suf"t pas, il doit trouver une signi"cation plus profonde et ne pas se limiter à être un simple moyen de se procurer des objets de consommation (cf. texte de Georges Perec dans le cours sur le bonheur, deuxième texte de Marx, texte de