L’Europe a autorisé, en juillet 2010, la culture des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) : cependant, chacun des 27 pays membres peut en décider ou non la culture sur son territoire et, pour le moment, contrairement à l’Espagne, la France dit « non ».
Cette décision de l’Europe vient du fait que les OGM pourraient être une clé pour l’avenir de l’Agriculture. Qu’en est-il vraiment entre apports des OGM d’un côté et risques liés à leur culture de l’autre ?

Les OGM sont des organismes, plantes ou animaux, modifiés par l’introduction de gènes exogènes afin d’acquérir des caractéristiques intéressantes.
Ainsi, les OGM pourraient être une solution en matière de développement durable.
Face à la crise qui frappe, aujourd’hui, l’agriculture, les OGM sont des plantes plus résistantes, moins sujettes aux maladies et demandant moins de pesticides que les cultures normales.
De plus, leur culture serait facilitée et demanderait moins d’énergie fossile : diminution des épandages d’engrais, de pesticides,… On a même introduit des gênes d’araignées dans des chèvres pour que leur lait produise des fibres textiles.
Ils pourraient également être une voie pour résoudre le problème de la faim dans le monde : le maïs, le blé et le riz OGM ont des rendements supérieurs à la normale et leur production permettrait de nourrir les animaux puis les hommes qui auraient ainsi leur apport journalier recommandé en protéines.

Mais cette panacée universelle possède également des revers avérés ou non, mis en exergue par José Bové et ses faucheurs volontaires, et par les associations de consommateurs au sujet de la traçabilité des OGM dans les aliments.
En France, la culture des OGM est limitée à des champs expérimentaux et aux domaines agricoles de l’INRA : la culture de plein air est encore interdite. Cependant, des plants de maïs OGM viennent d’être retrouvés en bordure d’autoroute : ils ont effectivement résisté à tout herbicide !
En Inde, le coton OGM résistant à un insecte a