Que révèlent en matière d’organisationnelle les suicides chez France Télécom ?

I - Structure globalement

1) Niveau macroéconomique

Traitons d’abord au niveau macroéconomique, la structure et les outils de gestion.

On constate que de mauvaises conditions de travail peuvent affecter les personnes et potentiellement les mener au suicide. Ce que l'on entend sous "mauvaises conditions" se regroupe en trois tendances principales qui exercent des pressions sur les travailleurs.
- La situation macro-économique conduit à un sentiment d'insécurité et une crainte de se retrouver au chômage.
- Les évolutions sociologiques récentes transforment profondément la manière de travailler. Celle-ci devient plus individualiste, ce qui entraîne un manque de communication au sein de l'entreprise et peut affecter l'état d'esprit psychologique.
- La surcharge de travail et les heures supplémentaires sont une autre tendance importante. Les employés doivent investir toujours plus de temps et d'énergie pour atteindre les objectifs fixés par leurs directeurs.

2) Les conditions de travail : Principe de base du Taylorisme

Le groupe France Télécom suit bien le principe de base du taylorisme :
La parcellisation des tâches : Taylor estime que les gestes doivent être simplifiés au maximum et qu'une entreprise est d'autant plus productive que les tâches sont parcellisées et rapides.
La spécialisation : Chaque salarié doit toujours effectuer le même travail.
L'individualisation : Le travail doit être pensé de manière que les salariés l'effectuent sans avoir à communiquer avec qui que ce soit.
La division des tâches : Les tâches de contrôle et d'exécution doivent être nettement distinguées et effectuées par des salariés différents. Les fonctions de conception, coordination, et exécution doivent être totalement cloisonnées. Les responsabilités sont clairement attribuées aux cadres.

Cependant, du fait qu’il y ait eu des restructurations au sein du groupe, les salariés