Jacqueline de Romilly est une écrivaine née en 1913. Elle écrit et publie en 1984 « L’Enseignement en détresse » qui parait dans les « Réflexions sur l’enseignement ». Elle traite dans son ouvrage des failles de l’enseignement de son époque d’après elle ainsi que sa vision idéale, que nous allons définir. Tout d'abord, l’auteur pose la problématique ; elle décrit le monde actuel comme « complexe » et « changeant », et que par conséquent, le législateur habitue les esprits encore jeunes à s’imprégner de données sociales, politiques et techniques, « en bref, l’actualité ». Toutes ces données qui constituent la société de leur époque les intéressent de plus car « ils seront immédiatement insérés, jetés dans le bain » car elles seront présentes dans « la presse, la télévision, les débats de la table familiale ou du groupe syndical ». Ensuite, J. de Romilly présente son point de vue qu’elle juge « exactement inverse ». D’après elle, pour comprendre un système, il faut savoir s’en extraire, elle reproche donc au législateur de ne pas offrir le recul indispensable aux disciples pour appréhender le monde contemporain, extrêmement complexe. Il leur faut un bagage de connaissances concernant d’autres sociétés plus simples, telle que la cité grecque, de manière à leur permettre de comparer, et ainsi prendre la distance nécessaire quant à la compréhension du système qui les entoure. « Je crois que la force de tout enseignement par rapport aux événements qui font l’histoire du monde est d’imposer aux esprits un détour ». En effet, l’auteur avance que la connaissance des diverses crises et confrontations des sociétés antiques facilite l’interprétation des données du monde contemporain. « L’étude doit être la pause féconde et enrichissante où l’on s’arme pour la vie et pour la réflexion ». La culture est d’après l’auteur « un trésor humain » indispensable à l’épanouissement personnel et à la faculté de comprendre le monde qui nous entoure, et « que plus tard on n’aura plus,