Quel intérêt, selon vous présente la forme du conte dans le combat des idées ou dans la critique de la société ?
Mais quel intérêt présente la forme du conte dans le combat des idées ou dans la critique de la société ?
Nous verrons tout d’abord le côté distrayant du conte, puis en second lieu, nous étudierons le caractère merveilleux qui peut éviter la censure. Enfin, nous aborderons le message que le conte doit transmettre.
Etudions le côté amusant et interactif du conte au contraire d’un ouvrage moralisateur.
En effet, lorsque l’on parle de conte, on voit souvent une image amusante où se cache quelque fois une morale. Les contes de Charles Perrault sont principalement destinés aux enfants comme Cendrillon ou le Chat Botté. Ceux-ci peuvent ainsi s’identifier aux héros de l’histoire racontée ce qui le rend interactif en opposition à un livre qui explique les choses sans histoire comme un dictionnaire. Le conte doit être un moment de détente.
De plus, l’auteur inventant l’histoire de toute pièce, peut se permettre de rendre les personnages plus ou moins vraisemblables, mais surtout les rendre comiques comme le fait Voltaire dans les Histoires de voyages de Scarmentado avec son héros à qui il arrive des histoires « amusantes ». Il peut également les rendre pathétiques comme le fait Perrault avec Cendrillon et Peau d’âne. Tout ceci participe au côté distrayant du conte.
Comme le dit Jean de la Fontaine dans le pâtre et le lion : « une morale nous apporte l’ennui. Le conte fait passer le précepte avec lui ». Du fait de leur côté fictif, l’auteur peut se permettre plusieurs critiques.
Le conte a un caractère merveilleux qui peut éviter la censure.
Le côté merveilleux d’un conte apporte l’intemporalité de sa morale, par conséquent une généralisation quel que soit l’époque. Par ailleurs, les morales implicites ou explicites sont souvent au présent, qui a une valeur de présent de vérité générale. Le conte peut donc