Quelque auteurs
Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.
Ses débuts littéraires
En 1847, Baudelaire découvre l’écrivain américain Edgar Poe. Comme lui, il partage une certaine idée du goût du mal et une même conception de l'art. Il traduit de nombreuses œuvres de l’auteur pour le faire connaître aux Français : Contes extraordinaires (1854), Histoires extraordinaires (1856), Nouvelles Histoires extraordinaires (1857), Aventures d'Arthur Gordon Pym (1858).
C'est également en 1847 que Baudelaire tombe sous le charme de Marie Daubrun. Celle-ci lui inspira plusieurs poèmes. Un peu plus tard, c’est Mme Sabatier qui occupe toutes ses pensées.
Une œuvre très controversée, son talent ignoré
En juillet 1857, Baudelaire publie son œuvre majeure : Les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes est condamné « pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Baudelaire et son éditeur doivent payer une lourde amende. Une nouvelle édition est produite 1861, d’où sont supprimées six poèmes conformément au jugement prononcé. Une demande de réhabilitation des Fleurs du Mal devant la cour de cassation aboutira le 30 mai 1949, et annulera la précédente condamnation.
Croulant sous les dettes, Baudelaire part en Belgique pour y donner des conférences. Dans un premier temps plein d’espoir pour ce nouveau départ, il est vite déçu par cette expérience. Il séjournera en Belgique de 1864 à 1866, date à laquelle le poète commence à avoir de sérieux problèmes de santé (syphilis, perte de la parole…).
Il retourne à Paris en juillet 1866. Il s’y éteint un an plus tard, à l’âge de