Quelques changements entrainés dans notre vie suite à la mort d'un être cher
A la naissance d’un être cher, on manifeste une extrême jubilation ; à sa mort, on manifeste toute souffrance et tout désespoir, bien que la mort soit la renaissance à la vie éternelle. Cette souffrance est le fruit de ce sentiment de manque à l’égard de quelqu’un qui avait laissé une trace dans notre vie, et ce manque qu’om ne pourra jamais satisfaire, va engendrer maints changements dans notre conception de la vie, surtout aux niveaux fidéiste et psycho-social.
Au niveau fidéiste, les changements opérés dépendent des personnes et de la force de leur croyance. Ceux dont la croyance est vulnérable vont perdre foi et confiance en Dieu. Pour les croyants, la mort d’un être cher ouvre un vaste horizon pour penser à la réalité, à la mort en son vrai sens et à l’éternité, de même, elle nous incite à examiner en soi les vérités profondes. On commence par reprober ce sort. Ensuite, on apprend, dans les situations les plus délicates, à être plus croyant en Dieu et en sa volonté et sagesse divines, et à dire comme Hugo dans son poème « A Villequier » :
‘’ Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites
Et que l’homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent. ‘’
De plus, la mort renforce la foi en la vie éternelle après la mort, comme celle d’Hugo : ‘’ Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme Ouvre le firmament ; Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme Est le commencement. ‘’
Enfin, on finit par accepter la réalité et par comprendre que la volonté de Dieu doit se réaliser dans la vie de chacun, au lieu de pleurer et de se lamenter : ‘’ Je conviens qu’il est bon ; je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! ‘’ Au niveau psycho-social, les relations