Ce corpus est constitué de trois textes portant tous sur les sentiments des poètes. Un texte de Ronsard, « Marie qui voudrait votre beau nom tourner » Du seconds livre des amours. Un de Sponde , le Sonnet V des Sonnets d'amour et enfin un texte de Desnos, « J'ai tant rêver de toi » de In corps et Biens. Ceux-ci sont tous du registre lyrique.
Nous montrerons ici comment ces trois poètes procèdent pour exprimer leurs sentiments envers trois femmes différentes.
Comment s'exprime le lyrisme dans ces trois poèmes ?
Dans une première partie nous verrons que les poètes ont des sentiments différents envers ces 3 femmes. Et dans une seconde partie nous verrons que ces poètes sont face à un amour non réciproque.

Les poètes ont des sentiments différents envers ces femmes, Sponde se plaint, on retrouve dans son poème le registre élegiaque, tandis que Ronsard et Desnos argumentent sur un ton plus léger. On retrouve dans les 3 textes la solitude
Dans « marie [...] », on observe que le poète tente de convaincre la femme qu'il aime à tomber sous son charme, et lui prouver que la vie ne vos pas d'être vécue sans amour:v.10 à v.12 : « Celui qui n'aime point [..]douceurs la meilleure. » et v. 6 « aimer moi, nous prendrons les plaisirs de la vie. » . Contrairement à Sponde qui exprime une vision pessimiste de la souffrance de son amour : v. 11 « Qu'elle qui devrait me faire vivre me tue » et v. 14 « Moi de ne la vois point, et lui de l'avoir vue » , Sponde reflette complètement la plainte amoureuse, contrairement à Ronsard, et Desnos, qui lui ce fait difficilement ciblé, en effet nous ne savons pas si cette femme qui décrit dans son poème en prose et fictif ou réel. : l.1 « J'ai tant rêver de toi que tu perds ta réalité » , l.7 « l'apparence réelle de ce qui me hante » l.10 « il n'est plus temps s'en doute que je m'éveille » l.14 « couché avec ton fantôme ». On semble assisté ici à un rêve agréable, qui lui apporte du plaisir.
Ces trois hommes sont ici tous sous le