Question de corpus (victor hugo, lamartine et chateaubriand)
I- La Nature
Dans le poème de Lamartine la nature nous est présentée comme un témoin. Le poète se trouve dans un lieu qui a été témoin de son amour avec Elvire et lorsqu’il y revient il n’est plus avec sa femme aimée et c’est là qu’il se rend compte que la nature peut conserver la trace des amours vécues avec Le Lac.
La nature nous est présentée comme un espace de bonheur passée (« flots harmonieux »)
Avec le Ô (au vocatif) l’auteur veut nous montrer comment il invoque tous les éléments de la nature qui témoignent de son passé et de ses sentiments.
Dans le poème de Victor Hugo la nature nous est présentée comme un lieu de conservation des traces des gens qu’on a aimés. L’utilisation des pluriels met en valeur la puissance de la nature (« la face des eaux, et le front des montagnes »). Cela insiste sur le pouvoir de la nature.
Les éléments naturels sont personnifiés (« et la face des eaux, et le front des montagnes ridés et non vieillis »). Cela nous donne une idée de nature éternelle qui ne va jamais mourir.
Dans le Roman de Chateaubriand la nature est présentée comme une sorte de refuge pour le personnage qui vit dans la solitude (« les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire… »). Il aime aller se promener dans la nature dans laquelle il voit une espèce de divertissement (« comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j’éprouvais dans mes promenades ? »). Dons nous pouvons dire que la nature aide le personnage à exprimer ses sentiments. C’est un lieu de rêverie ou le personnage passe sa solitude (« j’écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout le pays le chant naturel de l’homme est triste … »)
II- Le