Question sur corpus
Dans ce texte, on se propose de montrer par quels procédés Voltaire soulignent-ils les incohérences de la justice française.
Voltaire s'oppose à la justice française en grande partie par le biais du registre polémique. Tout d'abord, on remarque l'implication du locuteur (Voltaire) grâce à des termes tels que "il semble que" (l.1), "absolument" (l.15), qui visent à faire réagir le lecteur et à l'interpeller au sujet de la mort de Jean Calas. La présence de superlatifs, comme "plus affreux" (l.2), "si inouï" (l.3) et d'expressions telles que "d'une évidence sensible" (l.3), "le moindre" (l.5), "un cas pareil" (l.4) complète cette idée et montre que Voltaire souhaite vraiment convaincre le lecteur de l'innocence de Calas, et ainsi critiquer les juges responsables de l'affaire. Voltaire emploie également des questions rhétoriques telles que "comment une servante zélée[...] religion de cette servante ?" (l.19-20) ou encore "Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils ?" (l.22-23). Celles-ci ont notamment pour but de faire réagir le lecteur et de mettre en évidence l'absurdité des accusations portées sur Jean Calas. L'auteur critique également la justice française avec l'emploi du conditionnel comme "devrait" (l.2), "devraient" (l.3) en insistant sur le fait que cela devrait être ainsi, mais puisque la justice française est incompétente, c'en est autrement. De plus, il y a une certaine accumulation de détails "étranglé et pendu" (l.13), "assisté par sa femme, par son fils Pierre Calas, par Lavaisse, et par la servante" (l.15-16),