Qui veux-tu être plus tard?
Qui veux-tu être plus tard ? Le principe de l’existentialisme nous impose d’accomplir des actions entre notre naissance et notre départ de cette terre pour exister, être des hommes qui auront marqué leur passage, donné un sens à leur vie. Ainsi, à l’aube d’une vie active en tant qu’adultes et hommes responsables, il est normal pour de jeunes adolescents à la conquête du monde de se demander ce qu’ils pourront être plus tard, car ce sont ces actions accomplies à l’âge adulte qui marqueront les esprits, et pour cause il est rare que l’histoire se souvienne de leurs exploits juvéniles: leurs premières conquêtes, leurs premiers joints, ou leur premier titre de champion amateur par exemple. Non, par convention, par bon sens peut-être ou par simple logique, l’histoire se rappelle de ces actes qui marquent une révolution, une ère, ces actes qui changeront non pas seulement leur vie personnelle, mais le destin d’une poignée d’hommes plus ou moins importante, allant de la simple famille nucléaire comme chaque père de famille à un ensemble de générations comme l’ont fait Martin Luther King, Georges Washington, les Beatles, ou encore même Adolf Hitler . C’est là que nous sommes rejoins par le paradoxe de l’existence : vivre pour soi même ou vivre pour les autres, exister ou ne pas exister, bref qui voulons-nous être plus tard ?
En effet, cette question aux premiers abords simple et élémentaire se révèle beaucoup plus complexe lorsqu’on y réfléchit plus profondément. Posez cette question à un enfant en âge de raison (pour éviter d’avoir une réponse totalement surréaliste) et il vous donnera des réponses comme astronaute, éminent scientifique, champion de formule 1,…Bref que des métiers purement passionnels probablement inspirés par leurs différents héros. Redemandez le leurs deux ou trois ans plus tard et vous verrez déjà un certain changement dans la réponse de certains qui vous confiront alors vouloir être des