Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra
TS1
Husserl s’oppose à la conception littéraire, scolaire de la philosophie. Pour lui, on ne devient pas philosophe en appliquant des recettes.
Mais alors, comment arrive-t-on au savoir véritable ? Pour répondre, Husserl se demande de quels moyens l’homme dispose pour y parvenir
Dans cet extrait des Méditations cartésienne, il montre que la philosophie suppose un commencement radical : elle n’est effective qu’à travers la décision de s’approprier la connaissance.
Cette thèse, Husserl la développe en deux temps
D’abord, il rejette l’idée que le savoir s’appuie sur une science acquise et développe la thèse selon laquelle, l’individu doit trouver sa propre méthode pour arriver au savoir véritable.
Ensuite, il illustre cette idée à partir des recherches de Descartes dans Méditations métaphysiques.
On saisit ainsi l’enjeu de ce texte. Il montre que l’on accède à la connaissance en reprenant depuis le début, depuis le fond. Il est nécessaire de douter, de se reconnaître pauvre en matière de connaissance pour arriver au savoir véritable.
Husserl commence par souligner ce qu’est devenir philosophe. Cette première idée est précisée par l’adverbe « vraiment » qui montre que cette problématique fut déjà l’objet d’étude à travers le temps.
Ainsi, Husserl propose sa méthode pour devenir philosophe. La méthode du grec methodos, la « poursuite », « recherche », de méta, « vers », et hodos, « chemin ». Philosophiquement parlant, la méthode est un programme réglé, un ensemble de moyens déterminés, précis et cartésiens que l’esprit se fixe, puis s’impose de suivre afin de découvrir ou d’établir la vérité.
Cette méthode fait référence au célèbre philosophe Descartes que l’auteur cite au travers de l’expression « une fois dans sa vie ». Cette citation renvoie à la méthode de Descartes qui montre que dès que l’on commence à penser à quelque chose, on devient ce que l’on est. C’est en pensant que l’individu trouve son identité.
A partir de cela, Husserl développe