Iris, une jeune trentenaire qui était éperdument amoureuse de son patron, a été pendant des mois sa maîtresse, elle se voyait déjà comme son épouse et la future mère de ses enfants. Tous ses proches lui répétait que lui ne l’aimait pas autant qu’elle, qu’elle n’était pour lui qu’une distraction mais comme toute femme amoureuse, Iris ne pouvait le concevoir et s’entêta à continuer une relation sans avenir. Mais du jour au lendemain ce dernier l’ignora, fît comme si ils ne se connaissaient pas et que rien ne c’était passer. Iris, elle sombra dans une dépression et s’obstina croire qu’il restait une lueur d’espoir.
Jusqu’au jour où elle a eut un déclic et compris tout ce que ses proches lui répétaient sans cesse pendant longtemps. Des mois après ce déclic, et une nouvelle romance qui débute, elle décida de lui écrire une dernière lettre afin qu’il sache ce qu’elle a enduré pendant tout ce temps.

Dans l’éventail des amours possibles, il y en est un de la pire espèce. Sa cruauté est telle qu’il tue ses victimes. On l’appelle l’amour non partagé. Celui là je le connais, je suis experte en la matière. Dans la plupart des histoires d’amour, les sentiments sont réciproques, et dans les autres ? Et nous alors ? Les laissées pour compte ? Nous qui aimons sans retour, tout seul, dans notre coin ? Nous sommes les victimes de l’amour à sens unique. Nous sommes les mal-aimés, les handicapés du cœur. On passe tout notre temps à espérer le moindre petit signe, la moindre petite attention de celui qu’on aime mais en vain alors on essaye de se convaincre que le problème vient de nous, peut être ai-je fais quelque chose de mal ? Et on se répète encore et encore que l’autre ne nous mérite pas, qu’il est trop bien pour nous et que l’on est bonne à rien donc c’est normal qu’il ne veuille pas de nous.
Alors on essaye de changer, de devenir une autre, peut être que la nouvelle moi tu l’aimeras me disais-je sans cesse. Bien sur échec totale, comme d’habitude.

Pendant tous ces