Régles
Arrêtez donc de me dire qu’il ne faut pas franchir la limite.
Dévoiler moi cette ligne fictive qu’il faut respecter. Quand un autre vous aura jugé pour ce qu’il pense hors de la bonne conduite, octroyez lui le doute, en lui imposant le tracé virtuel de cette ligne à ne pas dépasser.
Suffit-il de ne pas enfreindre la loi pour être juste ?
Quand les lois votées, réformées, que d’une ligne, le temps a marqué sur la ligne, que le ciel, lui, pénètre d’un bout à l’autre, que pour servir la justice, l’homme écrit fréquemment des textes rigides, bannissant ainsi l’évolution de ses pensées futures.
Lorsque le civisme ne correspond plus à la cadence de notre monde, du chacun pour soi, quand on devrait considérer son immensité et comprendre que nous avons tous un bout de ciel au-dessus de nos têtes et un bout de terre sous nos pieds.
L’absence de loi génère l’injustice, le despotisme, le règne de la force, c’est ne surtout pas contester ce que de vieux esprits coincés ont dans le passé consigné sur leurs anciennes tablettes.
Leur sagesse d’autrefois ne se synchronise plus à notre siècle insouciant.
C’est en transgressant les lois que l’homme se sent fort et conquérant.
La loi générale est parfois inadaptée au cas particulier, il faut alors violer la lettre de la loi pour en respecter l’esprit.
Enfreindre, c’est s’amarrer à un châtiment, c’est avoir l’épée de Damoclès au-dessus de la tête, qui poussent l’adrénaline à rudement se diriger dans nos cerveaux conditionnés.
C’est dégueniller nos serments pour les affubler de leur rébellion.
Nous avons tous un jour ou l’autre franchi la ligne, c’est parce que nous avons connu le jugement pour avoir accompli l’acte condamnable, que nous avons admis de faire machine arrière, pour rentrer dans ce fichu moule standardisé qui nous étouffe…
Les lumières nous poursuivent, les tribunaux