Résumé du menteur de corneille
I. Rencontre Dorante Clarice. Pour Dorante Clarice = Lucrèce (erreur quant à l’identité indiquée en italique). De plus, il se vante devant Alcippe (amant de Clarice) d’avoir donné réception pour une femme. Alcippe imagine que c’est à sa promise que Dorante a fait la cour… II. On lui propose un mari, le fils d’un ami de son père (Dorante). Elle utilise l’identité de Lucrèce pour le voir et juger de son apparence. Alcippe, pour Clarice, veut se battre avec Dorante. De plus, celui-ci est invité à épouser cette même Clarice qu’il croit ne pas connaître et lui préfère Lucrèce et ment en prétendant être déjà marié…
III. Le mensonge de la fête nautique est « réparé » et Alcippe n’en veut plus à Dorante. Mais le mensonge du mariage de Dorante conduit à Clarice et Lucrèce à se venger en inversant, une fois encore, leur identité. Elles se rendent compte qu’il courtise Lucrèce (pour Clarice). IV. A force de billets (petits courriers galants), Dorante et Lucrèce se rapprochent alors que Clarice s’en retourne vers Alcippe. V. Géronte (père de Dorante) comprend que son fils lui a menti. Dorante se défend en parlant de l’amour sincère qu’il ressentait pour Clarice (donc Lucrèce) mais il ajoute avoir changé de sentiment et aime désormais Lucrèce (donc Clarice). C’est cependant, explique-t-il son dernier mensonge : dire qu’il aimait la vraie Clarice lui permettait de se venger d’elle… En réalité, il aime la vraie Lucrèce. Il l’épouse et Clarice deviendra la femme d’Alcippe.
Le mensonge et le jeu des identités aboutissent ainsi à un vertige qui représente l’inconstance et l’incertitude que l’amour peut inspirer. Cependant, on peut constater que le premier mariage prévu, avant même le début de la pièce, entre Alcippe et Lucrèce, aura lieu. Ce tourbillon de rencontres et de « masques » s’achèvent sur un retour à une certaine normalité