Réchauffement planétaire
Une des conséquences à laquelle on pense en premier lieu lorsqu’on invoque un réchauffement planétaire est la montée du niveau des mers, avec ses effets néfastes sur les terres basses côtières (inondations, vulnérabilité aux tempêtes), comme les Pays-Bas ou les grandes plaines deltaïques (Bangladesh, Louisianne, etc.). Cette montée des eaux est le plus souvent attribuée à la seule fonte des calottes glaciaires. b) Fonte des glaciers et de la banquise :
La réduction de la superficie des glaciers, la fonte des glaces, le recul de la banquise et la disparition des icebergs est la conséquence la plus visible du réchauffement climatique. Une accélération de la fonte des glaciers est constatée par les scientifiques depuis 1992.
La hausse des températures, qui oscillera entre 1°C et 5°C à l'horizon 2050 selon les prévisions du GIEC, n'est pas répartie uniformément sur toute la planète.
En Sibérie notamment, l'augmentation des températures a déjà atteint 3°C depuis 1950. Une prise de vue réalisée en 2006 par l'Agence Spatiale Européenne montre que le Nord de la Sibérie est libéré des glaces sur une surface qui représente deux fois la superficie de la France.
c) perturbation voire destruction de certains écosystèmes :
Le réchauffement climatique provoquera des modifications des écosystèmes, et aura des conséquences sur la survie des espèces animales et végétales de la planète.
Les espèces animales et végétales se sont adaptées à leur climat local ; certaines espèces peuvent supporter des petites variations de température, mais encaisser un changement climatique global, brutal et durable est beaucoup plus improbable.
Si l'habitat favorable à l'épanouissement d'une espèce évolue doucement, l'espèce aura la faculté de s'adapter. En revanche, le déplacement trop brusque d'une "aire favorable" à une espèce ne lui laisse pas le temps de migrer et de se reproduire.
Un changement climatique déstabilise forcément l'équilibre d'un