Réforme des nations unies
« […] la réunion au sommet de septembre 2005 constituera une manifestation d’une importance décisive. Les décisions qui seront prises à cette occasion pourraient déterminer l’avenir de l’Organisation.
Encore plus important, elles nous offriront la meilleure chance – et peut être la seule – d’instaurer un monde plus sûr, plus juste et plus prospère en ce nouveau siècle ».
Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies1.
La réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies
(Sommet mondial 2005) se tiendra à New York du 14 au 16 septembre. Ce sommet, auquel participeront un nombre sans précédent de chefs d’État et de gouvernement, représente pour les États membres une occasion historique d’agir avec résolution pour aborder certains des problèmes les plus importants auxquels la communauté internationale est confrontée, comme l’éradication de la pauvreté ainsi que le renforcement de la sécurité collective et de la protection des droits humains. Les gouvernements qui participeront au Sommet mondial 2005 devront réexaminer la mise en oeuvre de la Déclaration du millénaire de 2000 et s’attaquer aux obstacles qui pourraient entraver la réalisation (au plus tard en
2015) des Objectifs du Millénaire pour le développement3. Ce sommet sera, en outre, l’occasion de mettre en place la nécessaire réforme des Nations unies, notamment des mesures concernant la protection des droits humains.
La Déclaration du Millénaire exprime les aspirations de la communauté internationale pour le nouveau siècle. Elle reconnaît l’interdépendance des mesures visant à garantir la paix et la sécurité, ainsi que le respect des droits humains, tout en cherchant à leur donner un contenu concret. En adoptant cette déclaration, les États se sont engagés à garantir la protection et la réalisation des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux dans leurs efforts de promotion du développement, et à faire