Racisme
Le racisme représente aujourd’hui un enjeu extrêmement important dans la société Québécoise multiculturelle. Les nouveaux immigrants, du moins certains d’entre eux, qualifient la société Québécoise de raciste. Avant de prendre une quelconque position, définissons ce que c’est le racisme, et dressons un parcours politico-historique du racisme au Québec. Le racisme est considéré comme une « une idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les races ».Le Québec connait depuis toujours une tumultueuse friction avec son voisin anglophone. La conscience Québécoise et certains événements déclencheront chez les francophones une montée de colère. D’abord, la pendaison de Louis Riel le chef des métis francophone de l’ouest, condamnée à mort par des jurés et des juges anglophones, une perte des écoles francophones en Ontario, et dans l’ouest canadien, et finalement une opposition d’adhésion à tout engagement militaire déclenché par l’Angleterre. En d’autres mots, le Québec refuse de s’associer à toute conception britannique, mais plutôt canadienne. Tous ces facteurs envenimeront les relations entre le Québec et le reste du canada, et ainsi entrainer le principe de l’autonomie provinciale. Par ailleurs, des accusations de racisme contre des intellectuels Québécois comme Pierre Falardeau entrainent des questionnements. Pierre Falardeau est pointé du doigt pour ses attaques envers les communautés éthniques, mais son principal message d’après ses dires n’est pas un profilage racial, mais plutôt une critique des positions politiques de ces communautés. D’après ses propres paroles «je ne veux guère savoir d’où viennent ces immigrants, mais où est-ce-qu’ils s’en vont», de plus « lorsque je critique le congrès juifs où le congrès grecs, je dénonce leurs positions politiques».Les propos de Pierre Falardeau ne font-ils pas allusion à une défense des valeurs des ancêtres Québécois, plutôt qu’une simple question de profilage